Une gazette pour les Cartes

Comment s'accrocher aux bourses d'un homme sans en faire un boulet à trainer?

Mon premier est une personne aux doigts agiles, habillée d'façon passe-partout.
Mon second est un bon bourgeois aux cuisses énormes qui tendent l'tissu des braies au niveau du fessier, et un ventre qu'une large ceinture ne suffit pas à maitriser.
Mon troisième est une matinée bien choisie, où le soleil n'est pas brûlant et incite à sortir.
Mon quatrième est un marché bien achalandé, et promettant à la bourgeoise quelques dentelles ou pierres taillées.
Mon tout est une situation bien connue, à la conclusion incertaine.

Pour répondre à la question du départ, il faut déjà savoir qu'il n'y aura en aucun cas affrontement direct, corps collés l'un contre l'autre, respiration hachée, et mains moites.
Sinon, le boulet se harponne bien trop vite.

Pour la suite, c'est une danse, particulière, menant à faire croiser souvent les deux protagonistes de l'histoire dans un délai raisonnable, sans que l'homme ne se rende compte de l'intérêt qu'il attire.
Eh oui, pour éviter toute déconvenue, il faut s'assurer à l'avance que la proie vaille le coup de la chasse. Et donc évaluer, d'un regard étudié, la contenance de la bourse recherchée.
Laquelle, contrairement à ce qu'il serait licite de penser, ne se situe pas dans l'entrebâillement des braies, mais plus souvent au niveau de la lourde ceinture qui enserre les bourrelets de graisse, signe immanquable de bonne chère.

Les chalands ne se doutent de rien, les vendeurs sont occupés à crier plus fort que le voisin pour attirer les badauds, les acheteurs comptent leurs écus et escomptent récupérer leur mise soit à la revente, soit à quelques mines demandées en échange d'un cadeau.
Untel espère qu'enfin sa femme le laisse remonter sa chemise avant le devoir conjugal, un autre que l'accorte servante du voisin accepte de se faire trousser dans un recoin en échange d'une perle de verre de pacotille.
Les femmes font des mines, gloussant, laissant échapper des promesses sur ce qu'elles sont déjà prêtes à donner sans rien, mais il n'y a pas de petit intérêt.

Les conditions étant posées, intéressons-nous maintenant à l'action en elle-même.
Les yeux ne doivent pas quitter l'enjeu du regard, deviner quels étals vont retenir son attention plutôt que d'autres, se servir des potentielles rencontres pour détourner sa concentration, jouer de la cohue pour le séparer des valets, et s'approcher encore.
Le croiser deux fois seulement, tous les éléments doivent être enregistrés en ce laps de temps, sinon vous risquez de vous faire remarquer. Trois étant un maximum à ne jamais dépasser, sinon vous allez à l'échec.
Quand le piège est bien ficelé, tourner les talons, et s'approcher. Je ne vous dirais pas de quelle manière, je ne vais pas non plus vous donner toutes mes astuces, à vous de tester.
La dague, longuement aiguisée auparavant, doit se placer dans le creux de la main, les doigts la tiennent par la lame, le manche reste le long du poignet, invisible. Le regard doit être haut placé, vous n'avez rien à vous reprocher, les yeux baissés ont tendance à inquiéter, ou à questionner. Et ensuite, tout est dans la rapidité et l'agilité des mains, qui doivent parfaitement connaitre leur rôle, l'une qui coupe le lacet, l'autre qui récupère la bourse de toile sans un bruit, la dissimulant vivement dans les jupes ou derrière un mantel.

La suite, c'est de sortir des regards avec un air dégagé, se tourner, comme les autres, lorsque le nanti se met à crier comme un goret après son bien disparu, et se mêler à la foule.
Les battements de cœur dissipés, vous pouvez alors savourer comme il se doit, vous avez une fois de plus réalisé l'action sans coup férir, et en sus, vous récupérez de quoi vous offrir ce qui vous faisait tant envie.

Article signé: La p'tite voleuse.

Pour ou contre la mise en place des sens uniques dans les ruelles de la ville?

En effet, l'une des demandes déposée à la mairie concerne la mise en place de règles dans la ville, les habitants ne supportant plus que les chariots bloquent le passage, et que les charretiers s'envoient des noms d'oiseaux à longueur de journée.
Et pourtant, quoi de plus gai que d'entendre les altercations pleines de gaieté, de mots colorés, amenant la participation de ceux qui assistent. Et puis que ce soit les chevaux, ou les chaises à porteur, nul ne peut dire qui aura la préséance.

Alors, voulez vous vraiment que Sent Bertran devienne une ville sans âme, sans humeur, sans émotions?
Que nul ne puisse plus se saluer en se croisant?
Que tous soient obligés de se suivre, l'un après l'autre, comme à confesse?
Sommes nous un peuple du Sud, vivant, et fier de notre caractère franc et bouillant?

La vie est faite de hauts et de bas jusque là, rien de très original, il y a des instants de joie, de rire, de bonheur et puis d'autre moments un peu plus difficile à traverser, des amis qui partent loin, des êtres chers qui nous quittent, des périodes de doute, de déceptions, de déprime enfin vous savez bien, ça arrive à tout le monde même aux meilleurs d'entre nous, la plupart du temps on arrive à remonter tout doucement la pente, on prend son courage à deux mains et on se dis que c'est la vie, et que la vie continue et c'est vrai la vie continue, mais il reste toujours ces petites cicatrices au niveau du coeur qui font mal de temps en temps et cette amertume qui repointe le bout de son nez quand on croyait avoir enfin réussi a tourner la page, tôt ou tard on arrive tous à la même conclusion : la vie fait mal. Mais il y a autre chose qu'on ne voit pas toujours, dans ses moments de solitude alors qu'on pense qu'il n'y avait plus personne pour nous remonter le moral il reste encore quelqu'un ; un ami qu'on avait même pas remarqué qui se tient là tout près attendant qu'on lève un peu les yeux pour enfin le voir, un ami, le meilleur ami qui puisse exister qui nous regarde nous débattre avec nos soucis, qui nous voit pleurer en silence, qui entend nos soupir, qui connait même nos désirs les plus profonds, un ami qui aimerait tellement nous aider,nous réconforter, un ami près à se SACRIFIER pour nous, un véritable ami, un ami qui attend patiemment qu'on lui demande son aide. Vous ne l'aviez peut-être encore jamais remarqué mais il se tient là tout près, toujours là; il suffit de lever les yeux ...

D'un jour à l'autre, je t'ai vu, je suis venu te voir, on a parlé et en quelques jours, c'était chose faite... Je ne voyais plus que toi, peu importe où je pouvais être, peu importe ce que je pouvais faire, je ne pensais qu'à toi. Ton nom se répétait dans ma tête, sans jamais s'en aller. La seule chose que je voulais désormais c'était toi, rien ni personne d'autre, seulement toi..
J'ai alors compris que je t'aimais..
C'est à ce moment là que plus un jour ne passait sans que je t'adresse la parole, j'étais sûrement l'homme le plus heureux, mais j'avais peur, peur que ton cœur ne soit déjà pris par un autre, peur que tu ne ressentes pas la même chose, peur que tu me considères comme un simple ami envers qui tu n'éprouveras jamais rien, j'avais tout simplement peur que tu ne m'aimes pas..
C'est d'ailleurs pour ça que je n'osais pas, je n'osais pas te dire à quel point je t'aimais et à quel point je tenais à toi. J'avais peur que du jour au lendemain tu m'avoues que tu ne ressens rien pour moi et que cela gâche tout, donc j'ai préféré me taire et garder ça pour moi.
Jusqu'à ce que je ne puisse plus le retenir, que je ne puisse plus retenir ce fameux « je t'aime », ce « je t'aime » qui voulait sans arrêt sortir de ma bouche et que jusqu'à maintenant je m'empêchait de prononcer.. Ce soir là, il aura finit par sortir, c'était fait, je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour te le dire.
Stressé, paniqué, j'attendais ce que tu allais me dire.. Et les deux mots qui sortirent de ta bouche furent « Moi aussi ».
Sur le coup, je crois que je ne me rendais pas vraiment compte, j'arrivais pas à m'imaginer une seconde que ces deux petits mots allaient changer ma vie.. aujourd'hui je le sais, j'en suis sur, tu l'auras réellement changée ; tu m'auras rendu heureux comme personne ne l'avait fait jusqu'à maintenant; tu m'auras rendu plus fort, plus épanouie ; mais je crois que tu m'auras surtout rendu fou de toi ..
Je te le redis parce que je crois que je ne le dirai jamais assez, je t'aime.
Parfois dans la vie, ça nous arrive de faire des rencontres inattendues, des rencontres qui nous bouleversent complètement et qui change notre vie à tout jamais. Je ne m’attendais pas à t’aimer autant, je n’avais jamais connu un tel bien être, un tel état d’esprit, et une telle joie qui m’envahie du cœur au corps.
J’aime entendre cet air dans ma tête à chaque fois que je pense à toi. Et j’aime me sentir bien avec toi. C’est comme si tout était possible. Je ne sais pas comment le dire mais il y a un nouveau sens à ma vie.
C'est grâce à toi que j’avance, et avec toi que j'ai envie d'avancer. C'est avec toi et dans tes bras que je veux passer ma vie. Tu es la plus importante pour moi. Je t'aime plus que Juliette pouvait aimer Roméo, plus que le prince pouvait aimer sa princesse.
Avec toi je sens que le temps s’arrête, qu'il y a que nous deux sur cette terre, je crois vraiment en notre histoire, je crois en nous. Tu es ma force, ma faiblesse, mon point vital, tu es tout pour moi, je puise ma force dans ton sourire, je suis encore heureux grâce à toi, c’est comme si tu es la seule qui sais dessiner un sourire sur mon visage. Comme on le dit c'est dur de côtoyer la terre lorsqu'on a connu les étoiles. Tu es mon étoile, mon bonheur, ma joie de vivre, mon espoir, mon amour, mon ange, mon cœur tu es devenu un peu tout en faite. Je t'aime.
Et puis au fond, pourquoi faire dix milles lignes afin de lui prouver mon amour ? Rien ne sera assez grand, assez fort, assez puissant, assez nécessaire pour qu'elle sache à quel point je l'aime et ce plus que tout, plus que rien, plus que l'éternité, plus que l'infini, plus que la poussière de fée, plus que ma propre vie.